Le gouvernement a justifié la loi du 6 août 2019, dite de « transformation de la fonction publique » par un supposé manque d’efficacité du service public, qui serait contraint par le carcan du statut et affaibli par des agent.e.s qui ne travailleraient pas assez, en particulier dans la Fonction publique territoriale.
Or, depuis le début de la crise sanitaire tout le monde s’accorde à reconnaître l’engagement quotidien des agent.e.s de la FPT au service de toute la population 7 jours sur 7 et 24h sur 24.
Les témoignages de reconnaissance ont fleuri dans les discours du gouvernement et des employeurs locaux...
Pourtant, si les services publics locaux et leurs agent.e.s sont salués dans les discours, dans les faits le statut et les conditions de travail continuent d’être attaqué.e.s méthodiquement. Sans parler du pouvoir d’achat en berne. En effet, les chiffres de l’INSEE sur les salaires dans la fonction publique confirment une perte de pouvoir d’achat importante des agents publics, en particulier des bas salaires. En outre, les agents des collectivités et de leurs établissements sont les salariés les plus mal payés en France.
C’est dans la FPT que le salaire médian est le plus faible, derrière le secteur privé.
Malgré cette réalité, le gouvernement persiste dans sa politique du givre : pas de dégel du point d’indice en vue, pas de mesures générales de rattrapage du pouvoir d’achat !
Rien non plus sur l’égalité professionnelle entre femmes et les hommes, les filières dites « féminisées » n’étant toujours pas revalorisées. Et « en même temps », nos employeurs ne font rien non plus pour corriger ces inégalités.
Pire, la pression est maintenue sur les employeurs territoriaux pour qu’ils appliquent les mesures injustes liées aux 1607 heures annuelles, synonymes d’augmentation du temps de travail. Et dans certaines collectivités, les employeurs s’emparent des dispositions permettant de restreindre le droit de grève de certains agent.e.s qui luttent pour l’amélioration de leurs conditions de travail, au prétexte de la qualité du service public...
LE SALAIRE C’EST PRIORITAIRE : DEFENDONS NOTRE POUVOIR D’ACHAT
Il y a urgence à défendre nos emplois et les services publics de proximité. Car la stratégie gouvernementale est claire : affaiblir les services publics pour mieux les privatiser, dans une période où leur renforcement est pourtant une nécessité. La baisse des salaires des agent.e.s est nette et les mesurettes prises pour courir après la hausse du SMIC montrent bien le manque de considération de ce gouvernement pour celles et ceux qui font le service public.
MOBILISONS-NOUS LE 5 OCTOBRE !
POUR l’augmentation des salaires et l’amélioration des déroulements de carrière
POUR l’égalité professionnelle Femme/Homme
POUR l’amélioration des conditions de travail
Lire le Communiqué intersyndical Fonction Publique(FSU, CGT, FAFP, FO, Solidaires)
ainsi que le tract du SNUTER-FSU
Téléchargez en bas de page le préavis de grève déposé par la FSU, qui couvre tous les agents de la Fonction Publique qui souhaitent exercer leur droit de grève le 5 octobre.
Les principaux points de rendez-vous pour manifester en Nouvelle Aquitaine.
Bordeaux : 11h30 place de la République
Pau : 10h30 place de Verdun
Bayonne : 10h30 place Sainte-Ursule
Mont de Marsan : 10h devant la gare
Agen : 14h place de la Préfecture.
Limoges : 10h30 Carrefour Tourny
Tulle : 10h marché couvert, face à la guerre
Brive : 14h place de la Guierle
Poitiers : 14h30 promenade des cours.
Châtellerault : 10h Zone Nord (intermarché)
Niort : 11h place de la brèche
Thouars : 11h place Flandres Dunkerque
Bressuire : 14h, devant la Sous-Préfecture
Angoulême : 10h place de la Bussatte
La Rochelle : 10h30 place de la Motte Rouge
Saintes : 10h30, Palais de Justice