Dans un contexte marqué par une inflation galopante et le besoin d’investir fortement dans la Fonction publique, le gouvernement refuse de s’engager sur une nouvelle augmentation de la valeur du point d’indice. Alors que la hausse de 3,5 % qu’il a dû consentir au 1er juillet 2022 ne compense pas l’inflation enregistrée depuis le 1er janvier, ce blocage gouvernemental est intolérable autant qu’irresponsable.
Les conditions de rémunération des personnels de la Fonction publique fragilisent leur
situation et mettent de ce fait les missions en danger, au détriment de l’intérêt général. C’est
l’avenir même de la Fonction publique qui est menacé par la perte d’attractivité, dont témoignent
notamment démissions et difficultés de recrutement qui touchent un nombre croissant
de secteurs.
Pourtant, la situation de crise que connaît le pays rend les missions des agents encore plus importantes pour préserver les conditions de vie et permettre l’accès aux droits les plus essentiels
de la population, des jeunes, des salarié·es, des chômeur·euse·s, des retraité·es…
De plus, les nouveaux décrochages salariaux dans la Fonction publique que le gouvernement
prévoit d’assumer ne peuvent qu’aggraver les inégalités de rémunération entre les
hommes et les femmes !
Tout en reprenant le chemin de l’austérité salariale, le gouvernement projette de surcroît
de rouvrir le dossier des retraites, contre l’avis de l’ensemble des organisations syndicales.
Il entend donc nous faire travailler plus longtemps pour des salaires qui continueraient d’être rognés par l’inflation.
C’est inacceptable !
Dans ce contexte, l’intervention des salarié.e.s est indispensable pour faire bouger les lignes.
Pour nos salaires et pour nos déroulements de carrière, Pour préserver nos droits à la retraite, Pour les missions et les emplois publics,
Mobilisons nous le jeudi 29 septembre, journée nationale interprofessionnelle d’action.
Des manifestations sont organisées dans les principales villes de Nouvelle Aquitaine à l’appel de la FSU, de la CGT, de Solidaires et des organisations étudiantes et lycéennes.
Un préavis de grève national est déposé, qui permet à tous les agents publics de faire grève le 29 septembre.
Pour rappel : aucune déclaration préalable ne peut être demandée aux agents de la Région (y compris dans les lycées), ils peuvent décider de se mettre en grève le matin même. Aucune présence minimale des agents ne peut être imposée. C’est à l’employeur de recenser, le jour même, les agents grévistes ainsi que la durée de leur arrêt de travail.
Les agents grévistes subiront un prélèvement sur leur rémunération, qui sera proportionnel à la durée déclarée de leur arrêt de travail, à savoir :
1/151e pour 1 heure de grève
1/75èmepour 2 heures de grève
1/60e pour une demi-journée
1/30e pour la journée entière.