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Les cérémonies des Vœux du Président boudées par les agent.e.s

D 4 février 2018     H 22:36     A FSU     C 0 messages


L’ensemble des organisations syndicales dont la FSU avait appelé les agents à ne pas participer aux vœux du Président organisés les 15, 16 et 17 janvier 2018. Nous avons considéré qu’il n’y avait pas lieu de « fêter » les deux ans de la Nouvelle-Aquitaine et en tout cas pas avec celui qui - par ces décisions dans certains domaines comme par son absence de décision dans d’autres - a fait que la fusion a eu un impact aussi négatif pour beaucoup d’agents.

Nous avions appelé les agents à lui adresser leurs propres « veux » : pour le bien-être au travail tant promis, pour une administration qui fonctionne, pour une région moins centralisée, pour un vrai dialogue social, pour le maintien des etp sur chaque site et dans les lycées,...etc Lire les détails

Le constat est que dans leur très grande majorité, les agents ont boudé les cérémonies des vœux.

Pas plus de 500 agents au total sur les trois sites (sur 8500) ont répondu à l’invitation du Président. Beaucoup parmi les 500, avaient été souvent fortement incités à y participer, de par leurs fonctions (cabinet, communication, encadrement,...) ou parce qu’ils venaient y recevoir une « médaille d’honneur » amplement méritée.

Le Président a écrit aux agents en ce début janvier pour leur annoncer 10 à 15 thématiques de travail, qu’il a reprises dans son discours lors des vœux, concernant l’organisation interne, les outils informatique et le dialogue social.

Ce courrier marque un semblant de prise en compte des revendications qui ont été exprimées le 18 décembre lors des manifestations organisées à l’occasion de la plénière. Le Président y affirme en effet « avoir saisi l’urgence à apporter des réponses concrètes »... Il était temps.

Mais les agents attendent des actes de la part de leur employeur et pas seulement des déclarations d’intention. C’est vrai pour ceux qui ont fait grève le 18 décembre, au sec ou bien sous la pluie pendant des heures devant l’hôtel de Région, interdits d’entrée par la police mobilisée à la demande du président. C’est tout aussi vrai pour ceux qui sont demeurés à leur poste de travail.

La FSU, la CGT, l’UNSA et FO lui ont répondu par lettre le 18 janvier.

Téléchargez la réponse adressée au Président